Les PID illuminent les tissus altérés pour permettre une numération et un positionnement précis des protéines de cellules cancéreuses dans les échantillons de tissus. Cette lumière est saisie au moyen d’un microscope à fluorescence, puis analysée au moyen d’un logiciel spécialisé.
Les images du tissu sont numérisées. Ensuite, des algorithmes de « module d’analyse de noyaux cellulaires » et de « module d’analyse de points lumineux » sont utilisés. Le premier module détermine la localisation et la zone des cellules, tandis que le second compte chaque point de lumière qu’il observe comme un PID. Plus les chiffres sont élevés, plus les PID/protéines de cellules cancéreuses sont nombreux. En analysant chaque valeur mesurée, il est possible de déterminer les types de cellules présentes et leur localisation ainsi que la quantité de chaque protéine.
« Nous espérons qu’une contribution au diagnostic et au traitement du cancer sera ainsi apportée. En étant en mesure de détecter des quantités de protéines de cellules cancéreuses plus faibles que jamais, le bon traitement peut être choisi de manière précoce. Cela ne conduira pas simplement à une “médecine personnalisée”, dans laquelle les traitements sont adaptés à chaque patient et à chaque forme de cancer, mais réduira également les traitements inutiles, garantissant que les ressources et les services médicaux sont affectés de manière efficace », explique Éliane Richard, chef de marché Grands Comptes de Konica Minolta Business Solutions France.
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