L’augmentation du niveau de stress induite par les conversations en toile de fond de ses collègues, les problèmes de dos et de cou, dus à de mauvaises postures et au temps passé en position assise sont autant d’inconvénients pour la santé, et donc aussi pour la productivité. Pour remédier à cela, l’environnement de travail du futur devra littéralement offrir des opportunités de mouvement, de modifications de l’espace afin de pouvoir s’adapter aux différentes façons de travailler.
Une nouvelle approche, plus holistique, que l’on pourrait appeler l’ergonomie active tend à être de plus en plus privilégiée. Elle s’appuie sur trois principes clés que sont l’anthropométrie (la façon dont le corps est lié à son environnement), les conditions ambiantes (l’éclairage, l’air, les sons et la température, par exemple) et le mouvement (les déplacements entre les différentes zones, l’ajustement des postures…).
Le défi que constitue l’élaboration d’un espace de travail à multiples facettes en partant d’un bâtiment existant, en favorisant la lumière naturelle, les zones de confidentialité et les zones d’interaction est actuellement relevé par les architectes d’Eriksen Skajaa, au travers de la création du concept « The Monastery ». Il s’agit d’un concept ingénieux incluant des cloisons de séparation partielles, des espaces en bouleau plaqué, des stores intérieurs afin de garder un lien avec l’espace dans son ensemble ; un concept à succès mêlant différents types d’espaces et favorisant les nouveaux modes de travail.